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La confédération Suisse

La Confédération Helvétique, ce n’est pas seulement un pays régi par une Constitution et des Lois. C’est aussi et surtout la volonté manifestée par les Suisses de vivre ensemble sur la base des valeurs de la Démocratie.

Les Suisses étant, par ailleurs, très attachés à leur liberté et à leur indépendance, ils ont érigé tout leur système politique de telle manière qu’ils ont décidé de ne laisser à l’autorité supérieure, que ce que l’autorité située plus bas dans la hiérarchie, est incapable de réaliser avec la même efficacité.

Pour prendre un exemple, si la politique étrangère de la Suisse est confiée aux instances politiques confédérales, c’est uniquement pour des raisons de commodité, parce que les Cantons ne peuvent pas faire autrement.

En revanche, sur le plan de la politique intérieure, chaque Canton est maître chez lui. Cela revient à dire qu’il ne délègue à l’Autorité Confédérale que ce que lui-même ne peut traiter correctement à son propre échelon.

Avec ce résultat que le système est, vu sous cet angle, assez lourd, puisqu’il nécessite, au niveau confédéral, la mise sur pied de quantité de réunions collégiales, entre les représentants des divers Cantons, et ce afin de mettre un maximum de monde d’accord.

Une autre caractéristique de la Confédération Suisse est le respect des minorités sur les plans religieux, politique, linguistique, ethnique et culturel, et ce au nom des mêmes valeurs de liberté et d’indépendance déjà mentionnées tout à l’heure.

On est donc, en Suisse, avec un pays qui, bien qu’étant très petit, se compose de toute une série de communautés aux objectifs parfois très différents, et qui donnent au pays à la fois sa richesse et sa diversité.

Il existe par ailleurs, en Suisse, dans le même registre, quantité d’associations ou de sociétés (sociétés de musique, sociétés culturelles, sociétés sportives, etc.), au niveau communal notamment, dont la vocation est de permettre aux gens de se rencontrer, ce qui est bon pour la sociabilité des habitants de ce pays, et ce qui bon aussi pour leur permettre d’entretenir le sentiment d’appartenir, comme membre à part entière, à une société fondée sur des valeurs communes.

Il faut néanmoins préciser que le mode de vie des gens étant quasiment le même partout (sauf différences marquées entre la campagne et la ville, ou entre la montagne et la ville), il se trouve que les différences se manifestent surtout au niveau des langues ou des idiomes d’une part, et au niveau du respect des traditions régionales - différentes d’un canton à l’autre, voire d’une vallée à l’autre - d’autre part.

lundi 27 mai 2013